Extraits...


Extrait du chapitre 2 (version non corrigé) 


— Oui, bonsoir navré de vous importuner, j'aurais besoin de parler à Éva Stevens s'il vous plaît.

— Ne quittez pas je vous prie.
Pendant qu'une musique horripilante me vrillait les tympans, je jetai un regard sur le bloc à couteau posé sur le comptoir et reportai mon attention sur le palier de l'étage. Mon Taser était dans la veste d'été négligemment posé sur mon lit, au premier. Bon sang, j'étais vraiment fatiguée pour ne pas y avoir pensé avant. L'adrénaline m'avait offert un bon coup de boost, mais pas suffisamment pour réveiller la totalité de mes neurones. D'un geste las, je me passais une main sur le visage sans autre résultat que de raviver la plaie de mon épaule. Je sifflai de douleur entre mes dents serrées, ce n'était pas ma journée. Définitivement pas. 

Je fermai les paupières et priai pour qu’Éva confirme que tout était normal, je n'avais plus une once de force en moi. Dieu ne répondit pas à ma demande. Non, à la place ce fut l'image d'un archange qui s'imposa dans mon esprit. Lui. Ses traits étaient gravés pour l'éternité dans ma mémoire. Approximativement un mètre quatre-vingt-cinq, avec une peau pale et laiteuse que plus d’une femme rêverait d’avoir. De fines gouttelettes traçaient des chemins captivant entre ses muscles saillant, tandis que ses cheveux ébènes cascadaient jusqu’en dessous de ses larges épaules en un sublime pèle-mêle de boucles légères. La chute de la serviette m'avait offert la vision quasi complète de son corps d’athlète qu’aucune imperfection n’entachait. De ce que j'avais pu voir du moins, car j'avais fui avant de céder à l’envoûtement de la petite ligne de poil aguicheur sous son nombril. Peut-être que l'imperfection était cachée là ? 
J'inspirai profondément et tentais de chasser cette idée de ma tête. Cet homme était l’image même d’un ange, mais un ange qui éveillait en moi des pensées plutôt gênante.
— Je suis navrée, elle est au bloc opératoire. Toutefois elle semblait connaître la raison de votre appel et m'a demandé de vous transmettre ceci, je cite : Ce mec est un ange tombé du ciel, Heav. Alors pour l'amour Zeus, au lieu de mouiller ta culotte à courir m'appeler, tente d'obtenir un résultat similaire avec l'apollon !



Extrait Chapitre 2 : (non corrigé)

Je calculai mentalement mes chances d'atteindre le rez-de-chaussée pour utiliser le combiné de la cuisine quand la voix de l'inconnu retendit depuis l'autre côté du battant.
— Et bien dites-moi, s'agirait-il donc de la sublime Heaven? C'est Éva qui …
— Tu connais mon prénom ? Et Éva ? interrogeai-je en fixant la porte.
— Oui, c'est elle même qui m'a invité à entrer. Elle m'a dit de faire comme chez moi...
— Dans ce cas, ça ne te gène pas que je l’appelle pour vérifier.
— Bien sûr que non, je...
— Ce n'était pas une question. Je vais l'appeler, toi tu ne bouges pas de là, c'est compris ?
Je patientai en attendant sa réponse, mais rien ne vient. Seuls quelques sons étouffés me parvenaient par intermittence. L'eau coulait dans l'une des vasques, il ne semblait pas anxieux et continuait simplement sa toilette sans plus se préoccuper de moi.
— Alors ?
— Ah, c'tait une queustion c'tte fois chi ? répondit-il la bouche apparemment pleine.
Bordel, s'il utilisait ma brosse à dent, ami ou pas j'allais le tuer !

Extrait du chapitre 9 (non corrigé) :

Je composais un nouveau numéro de mémoire en croisant les doigts.
— Yep Heav ?

— Éva, tu pourrais me rendre un service s’il te plaît ?

— Bien sûr, mais ce n’est pas ta journée de congé aujourd’hui ?
— Si, si, mais je suis à la maison et je... euh... ne peux pas en bouger.
Petit mensonge, mais je ne voulais pas l’affoler. Si elle remarquait un signe de faiblesse de ma part, je risquais de subir un interrogatoire en règle. Ou pire de la voir rappliquer ventre à terre.
— Oh ! Je vois, tu veux que je passe à la pharmacie ? Mais pas de soucis ma grande, quelle taille ? XL ? XXL ?
— Évaaaaaaaaa !
— Quoi ? Ça existe triple XL ? Tu sais que j’y connais rien moi.

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